"Polyeucte" de Corneille - Acte I, scène 1 Commentaire de Texte
"Polyeucte" de Corneille - Acte I, scène 1
Commentaire de "Polyeucte" de Corneille, Acte I, scène 1, vers 1 à 52, se demandant en quoi cette scène d'exposition montre une opposition entre une conviction religieuse et un fort amour.
№ 31118
| 1,255 mots
| 0 sources
| 2014
|

Publié
le nov. 16, 2014
in
Danse et Théâtre
, Littérature
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Résumé:
L'action de Polyeucte, Corneille, se déroule à Rome au troisième siècle après J.-C. Cette histoire est tirée d'un fait réel : Polyeucte, a réellement existé, il a brisé les idoles des dieux antiques afin de montrer son appartenance au christianisme. Il est mort en martyre. La pièce a cependant été écrite au dix-septième siècle, et elle relate l'histoire de cet homme qui a été d'ailleurs sanctifié pour ses actes. Dans ce siècle particulièrement catholique, il est évident que le christianisme va être particulièrement loué. La pièce s'ouvre sur un dialogue entre Polyeucte et Néarque, son ami. Le personnage principal souhaite retarder sa conversion au christianisme au nom de l'amour, tandis que l'autre l'incite à aller au plus vite.
1/ V. 1 à 24 : raison de ne pas aller au bapteme
2/ Vers 25 à 40 : le risque de la baisse de l'ardeur
3/ Vers 40 à 52 : retarder le baptême
Extrait du document:
Polyeucte refuse d'aller se faire baptiser immédiatement, alors qu'il se ressent comme chrétien, car sa jeune épouse, Pauline, a fait un rêve particulier : selon elle, aller au baptême conduira Polyeucte à la mort. Néarque avance l'argument de l'irrationalité de la confiance accordée par Polyeucte au rêve de sa femme : « songe d'une femme » ; le mot femme a dans ce contexte une connotation négative : les rêves sont par nature insignifiants ; ceux d'une femme encore plus ; il n'y a qu'elle qui pourrait y croire selon le personnage. Il flatte son ami en lui attribuant beaucoup de courage (de « cœur ») : s'il a su garder son courage dans la guerre, il n'a aucun souci à se faire. L'alexandrin : « s'alarme d'un péril qu'une femme a rêvé ! » est une antithèse : on ne peut pas avoir peur d'un danger que l'on a simplement rêvé.
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